« L’écriture, c’est très important pour moi. Ça équilibre ma vie. J’aime être dans l’action, le tumulte, l’excitation mais j’aime aussi me retirer, prendre du recul, observer, prendre mon temps. Un peu comme la nature d’ailleurs. La nature sait se retirer également. Un peu comme la mer avec ses marées. C’est là que mes histoires naissent. » O.V.
LIVRES
Courir encore
C’est le voyage d’un homme qui vient de perdre son fils et qui s’enfonce dans son monde intérieur au fur et à mesure qu’il se rapproche de sa destination finale, du début de sa nouvelle vie, la ligne de départ du marathon. Il n’a pas assisté à l’enterrement, pour la simple raison qu’il n’y en a pas eu. Et pour cause : Hippo est mort dans le ventre de sa mère.
Ce récit profond et intime entrouvre une porte sur une dévastation qui commence pour le père le jour de la mort de son fils, et dure encore. Le père ne dévoile presque rien sur sa famille et en dit très peu sur sa propre biographie. Ce n’est pas le sujet. Il essaie d’attraper une ombre qui s’échappe constamment mais qu’il porte en lui en chaque instant. « Courir encore » : poème en prose sur le deuil impossible et la mélancolie au long cours.
Le monde changera un jour
Dans le cadre de la mobilisation 2017 et pour les 60 ans d’ATD Quart Monde, les Éditions Quart Monde et Souffle Court Éditions ont lancé en janvier un concours de nouvelles. Le thème : des personnes vivant dans des milieux habitués à s’ignorer ou à se mépriser se rencontrent, se parlent, s'écoutent, faisant ainsi tomber les barrières des préjugés et permettant à la société de changer de regard sur la misère et l’exclusion. 120 nouvelles ont été reçues, 30 ont été sélectionnées et publiées dans ce recueil.
Le récit d’Olivier Vojetta, Celui qui m’a appris à voir, est l’histoire de la rencontre entre un prisonnier et un jardinier.
Australian Daily
“This book is not a work of fiction; it is a true story―or 365 short stories in fact―based on my best recollection of daily events in my first year spent living in Sydney, one very big year altogether. Familiar images spring to mind when one thinks of Australia, but how many of them accurately reflect what the country is really like? And what about Sydney? It’s a city most Sydneysiders think they know pretty well. But how does one really describe what it is about this place that attracts so many people—and also Queenslanders—to it? It is because of such questions that my mind is always searching, and when I find the truth, only then can I rest.”
O.V.
Jetlag Stories Australie
Jetlag Stories Australie est un recueil de douze nouvelles écrites par des auteurs francophones qui ont voyagé en Australie ou s’y sont établis. Ce livre est né de l’impulsion d’un concours organisé par la maison d’édition Emue avec ses partenaires Le Petit Journal de Melbourne et la librairie Le Forum de Perth, qui a permis de décerner le Prix de la Nouvelle Francophone à quatre lauréats en 2012.
Le récit d’Olivier Vojetta, La vie en bleu, tout comme le reste du livre, interroge un thème cher à son auteur, l’identité, et à travers elle, la question derrière tous les voyages, peut-on se réinventer ailleurs ?
Opération Marie
Le roman Opération Marie trouve son origine dans un fait divers (la fermeture abusive d’un passage public) traité dans un article du journal Libération. Il tente de montrer de façon ludique et ironique quelles peuvent être les implications d’un simple article dans la vie de ses lecteurs : la lecture des journaux est en effet parfois plus impliquante, plus marquante et donc plus dangereuse que ce qu’un geste quotidien et banal (lire le journal) peut laisser supposer au départ…
Conquêtes inutiles
Une descente dans le monde doré des traders, en 2008-2009. Léo est l’un d’eux. Et un bon. Il amasse des millions, nous explique comment, et nous donne ses raisons dans un récit de fiction d’une réalité étouffante. Sa vie à Londres - une ville qui ne reconnaît que le commerce de l'argent et de la réussite - n’est qu’un charivari de luxe débridé et de femmes. Un Londres inconnu et des personnages hors du commun émaillent un récit où le personnage central se débat avec ses contradictions. Léo se rendra-t-il compte à temps des limites du destin qu’il s’est forgé ?
En famille
Au-delà de la critique décapante du monde du conseil en entreprise qu’il illustre, le narrateur de En famille dénonce toutes les entreprises rouleaux compresseurs qui détruisent des personnalités, et transforment une matière première (souvent grise…) d’excellente qualité en une machine bien huilée mais peut-être vouée à s’emballer.
Le ton est vif et furieux, souvent cynique. Un livre qui fait réfléchir sur le sens de la vie, et qui lamine les Firmes se plaçant au-dessus des gens… pour leur plus grand bien, bien entendu. Après tout, nous faisons tous partie de la même grande famille…